Quelle focale pour la photo en avion, c’est la question qui m’est posée aujourd’hui, car, lors du dernier article traitant de la photographie aérienne il est vrai que je n’avais pas abordé le volet concernant la focale de l’objectif à utiliser pour de la photo est aérienne, car je pensais à tort que cela dépendait de l’altitude que l’on allait avoir avec notre aéronef.
La focale va dépendre de l’altitude
En effet, pour la photo en avion, la focale à utiliser en photo aérienne va dépendre tout d’abord de l’altitude que vous voulez avoir pour vos prises de vue ainsi que du sujet à photographier. Mais tout d’abord parlons de l’altitude, car si vous faites de la photographie aérienne avec un hélicoptère, modifier ce paramètre sera relativement aisé et rapide alors que, si vous êtes dans un avion, un ULM ou un autogire, la modification de l’altitude pourra être une cause de perte de temps donc il faudra en parler avec le pilote en amont pour bien définir la bonne altitude de départ en fonction de votre sujet.
En règle générale, si votre sujet est petit, de l’ordre du bâtiment par exemple, une altitude aux alentours de 300 m peut suffire et si vous voulez prendre, à l’inverse un sujet de l’ordre d’un village ou d’une ville, il faudra prévoir une altitude beaucoup plus importante pouvant aller jusqu’à 1000 m voir plus.
Quelle focale utiliser en photo aérienne ?
Pour ma part, pour la photo en avion, je pars avec deux boitiers et des optiques différentes avec sur le premier appareil photo un 24-70 mm et sur le deuxième à 70-200 mm. Je prends deux appareils photo quand je suis dans un avion ou dans un ULM tri axe fermé. Emporter deux boitiers photo n’est pas possible si vous êtes dans un autogire ou un ULM pendulaire pour des raisons de sécurité. Dans ce cas, j’utilise un seul boitier avec un 24-105 mm.
De toute manière, vous devez adapter votre focale à la taille de votre sujet, plus votre sujet sera vaste et plus vous devrez avoir une focale large comme un grand-angle et il vous reste évidemment la possibilité d’ajuster la distance avec le sujet en jouant sur l’altitude si c’est possible. Si votre sujet est plus petit, vous pourrez prendre une focale plus longue, mais l’utilisation de la zone reste la solution la plus confortable qui nous assura de plus grandes chances de succès.
D’une manière générale, la photographie aérienne nécessite beaucoup de pratique, un certain nombre d’heures de vol pour bien maitriser le sujet et les différents paramètres que sont la saison, l’horaire, la météo, et pour finir les conditions atmosphériques avec les phénomènes de brume.